Cette révolution est née dans la foulée du féminisme des années 1970 et s’est éteinte vers 1995. Myriam Fougère entreprend un voyage où elle visite des écrivaines, philosophes et activistes lesbiennes ayant vécu au cœur de cette révolution parallèle. De Montréal au Texas, en passant par New York, elle rencontre des lesbiennes qui à un moment de leur existence ont choisi de vivre entourées de femmes. Photos d’époque et vidéos d’archives témoignent de ce mouvement marginal certes, mais d’une ampleur internationale.
______________________________________________
« C’est seulement après coup qu’on réalise qu’on est entrées dans l’histoire. »
Carol V. Moore, New Jersey
« Être lesbienne ne se vit pas de la même façon pour nous toutes.
Une lesbienne afro-américaine fait toujours partie de sa culture et nos enjeux n’ont pas grand chose à voir avec le rouge à lèvres ou les souliers à talons hauts. »
Jackie Anderson, Illinois
« Nous avons appris à exprimer clairement nos émotions et nos sentiments envers les autres femmes, à comprendre ce que ça signifiait d’être lesbienne à cette époque. »
Imani Rashid, New York, NY
« C’était vraiment une effervescence créatrice, politique, culturelle, c’était à tous les niveaux.[…] Il y avait une partie du désir qui était subliminale et c’est aussi avec cette partie du désir qu’on travaillait énormément à repenser le monde. »
Nicole Brossard, Montréal, QC
« Et il y avait effectivement, la même effervescence, ce même désir d’exister. Après toutes ces années passées dans le féminisme, les lesbiennes se sont dit: « Oui, mais nous, qui on est nous? Qu’est-ce qu’on veut nous, comme lesbiennes? »
Louise Turcotte, Montréal, QC
« Nous avions le sentiment d’être reliées à toutes les femmes du monde. Partout, les femmes se soulevaient, portées par un même élan du cœur ! »
Sonia Johnson, Alabama
« C’est la révolution la plus incarnée qui ait existée sur la planète. Amantes ou non, nous étions en amour les unes avec les autres. Nous étions en amour avec les idées et avec tout ce qui était possible… »
Lise Weil, Montréal, QC
« Parce que pour moi, être lesbienne, ce n’était pas une question de sexe. C’était d’être une femme qui s’appartient, qui ne dépend que d’elle-même, une femme autonome. »
Selma Miriam, Connecticut
Commentaires
myriam / Mardi 23 octobre 2012, 17 h 52
Montréal: Images et Nations- Novembre 2012
myriam / Vendredi 14 septembre 2012, 18 h 39
LEABIANA et les Festivals pour l'automne:
Ajouter un commentaire